Prairies naturelles : reconnaître leur diversité pour mieux les valoriser

L’identification du type fonctionnel dominant permet d’adapter ses pratiques d’exploitation. Une prairie pérenne est constituée d’un mélange de plantes appartenant à des espèces différentes. Ces espèces partagent le même milieu, sont en concurrence permanente. Les pratiques d’exploitations favorisent certaines d’entre elles.

 

A chaque type de prairie sa conduite

Pour les types AB, qui sont les prairies les plus productives, une exploitation précoce à 700-750°C garantira la qualité nutritive en fauche. Ces prairies sont particulièrement adaptées à la pâture intensive, à l’ensilage ou enrubannage. En revanche, pour une prairie de type b, plus tardive, une fauche trop précoce, autour de 800°C, pénalisera le rendement car beaucoup de plantes « b » seront encore au stade végétatif ou montaison. Une utilisation en enrubannage ou foin précoce est adaptée. Lire la suite